Le ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs,
Monsieur Pierre Arcand, a obtenu l’assurance que les échantillons d’eau
analysés par un chercheur albertain ne provenaient pas d’un aquifère et
qu’on ne pouvait donc conclure, comme il a été mentionné dans certains
médias, à une migration de gaz dans la nappe phréatique. Le ministère
demeure en outre vigilant et ne fait aucun compromis sur la sécurité des
sites.
Dès le mois de décembre, le ministère a communiqué avec l’ensemble des
compagnies ayant des puits de gaz de schiste au Québec afin que
celles-ci transmettent tous les résultats d’analyse du méthane dans
l’eau souterraine, notamment le méthane dissous et les analyses
isotopiques qu’elles pourraient détenir en lien avec leurs activités au
Québec. L’ensemble des compagnies ont répondu à la demande du ministère
et les recherches réalisées par celles-ci ont permis de conclure que
l’eau analysée par le chercheur provenait d’échantillons de gaz prélevés
en août 2010 dans le cellier de deux puits par l’entreprise Dillon
groupe conseil, à la demande de Talisman. Le chercheur Albertain a
présumé, à tort, que les échantillons reçus provenaient d’un aquifère.
Il s’agissait plutôt d’eau de pluie s’étant accumulée dans le cellier
des puits.
Le ministre a fait savoir que les experts de son ministère ont réalisé à
ce jour quelque 200 inspections sur les différents puits et que cette
mise au point est conforme aux résultats des inspections sur les deux
puits concernés, soit le site de Saint-Édouard et celui de Gentilly 2.
Le ministère a en effet effectué 4 inspections sur le site de
Saint-Édouard depuis 2010 et 6 sur celui de Gentilly 2. Des mesures
spécifiques de migration de gaz ont été réalisées lors de certaines de
ces inspections et les contrôles effectués démontrent que ces sites
respectent les seuils établis par le ministère.
Rappelons que la méthodologie employée par le mnistère pour détecter les
fuites de gaz permet de poser un diagnostic clair et de décider
précisément du moment où des correctifs doivent être apportés. La
rigueur de ces inspections a déjà permis de détecter des problèmes sur
certains puits et d’intervenir, notamment au puits de La Présentation.
"Bien qu’il n’y ait actuellement aucune activité d’exploration en
cours au Québec en raison de la tenue d’une évaluation environnementale
stratégique, le ministère demeure vigilant et poursuit son travail
d’inspection, de contrôle et d’encadrement. Le phénomène de migration
fait l’objet d’une étroite surveillance. Le mot d’ordre est de ne faire
aucun compromis sur la protection de la santé publique et la
préservation de l’environnement", a conclu le ministre Arcand.
Environnement Québec – 16-01-2012